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Le développement personnel
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Les astuces coaching
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Si, selon l’adage populaire, « plaie d’argent n’est pas mortelle », la morosité ambiante peut venir insidieusement entamer, par médias interposés, nos comportements. Pourtant, pas question de dramatiser outre mesure, bien au contraire…
C’est majoritairement dans les situations les plus délicates que l’être humain va chercher en lui des ressources jusque-là insoupçonnées. Quand tout va bien, au contraire, l’homo erectus a tendance à se laisser aller à la facilité et à se décourager à la moindre difficulté. Les spécialistes du coaching sont unanimes : toute crise peut devenir un tremplin car les idées les plus originales jaillissent toujours en période de tension, à condition de remettre, psychologiquement, l’argent à sa juste place.
Une question de bon sens
L’argent est souvent surinvesti par le psychisme. Imaginer que la richesse matérielle représente la clé du bonheur absolu relève trop fréquemment encore d’une illusion, entretenue par une société qui semble cependant être parvenue à l’impasse. Nos philosophes se seraient-ils évertués à discourir avec passion sur le sujet essentiel du bonheur si seul un compte en banque bien fourni suffisait à éradiquer toutes les angoisses ? À l’inverse, mépriser l’argent et en faire un bouc émissaire responsable de tous les dysfonctionnements sociétaux conduit à un leurre équivalent. John Edward Tang, coach et auteur de « Plus d’argent dans votre vie », publié aux Éditions Fortuna, assure avec sagesse que si vous êtes bien avec vous-même, vous serez bien avec l’argent… Le bon sens consiste donc en première intention à désinvestir l’argent de ses représentations fantasmatiques afin qu’il redevienne ce qu’il est : une simple monnaie d’échange au service d’un principe de réalité. À ce propos, prendre l’habitude de payer en espèces et n’utiliser sa carte de crédit qu’avec parcimonie est une astuce intéressante pour s’éviter bien des surprises désagréables sur son relevé de compte. Le fait est prouvé statistiquement : le côté virtuel de la transaction incite à des dépenses superflues que l’on ne ferait pas si les billets étaient visibles. John Edward Tang suggère de garder sur soi une somme de cent euros et de retourner à la banque lorsque la somme est dépensée, une manière d’évaluer l’essentiel de l’accessoire.
Prospérité et confiance en soi
Les penseurs positifs associent la notion de prospérité non pas à une accumulation de biens – qui peut tout à fait advenir de surcroît – mais plutôt à la certitude de ne manquer de rien. Ils affirment qu’il n’y a pas plus malheureux qu’un riche qui a peur de perdre sa fortune ! La prospérité relève en fait d’un état mental résultant d’une confiance en soi et en la vie. C’est la fameuse loi d’attraction. La pensée est créatrice, comme elle peut être destructrice. Si ce que je redoute m’arrive, ce dont je rêve peut tout aussi bien se manifester… même en temps de crise ! Une technique préconisée – et qui fonctionne – consiste à découper dans un magazine l’objet de ses désirs et de l’afficher à un endroit stratégique de façon à s’en imprégner quotidiennement : la porte de l’armoire, du réfrigérateur, au-dessus du bureau… Le seul fait d’en être convaincu et de mettre l’astuce en pratique dispose l’esprit favorablement. Le subconscient fera le reste et attirera les opportunités nécessaires pour réaliser l’acquisition.
Rebondir !
Vous êtes licencié pour raisons économiques ? La stratégie essentielle se résume à ne jamais céder à la panique. Prenez l’habitude de vous centrer sur des éléments positifs : le temps récupéré pour vous occuper de vous, l’opportunité d’envisager une reconversion, une formation que vous ne vous étiez jamais autorisée… Il existe aujourd’hui un outil incontournable qui peut devenir un magnifique atout : Internet. Apprendre à mettre à profit cette formidable source d’informations donne des résultats étonnants. Je cherchais un travail depuis plusieurs mois, explique Claire, secrétaire et licenciée économique. J’ai découvert, grâce à une amie, un réseau social qu’elle m’a appris à utiliser de façon à mettre en avant mon savoir-faire et ma motivation. Un mois après, je retrouvais un emploi…
Henri Hattier
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